Collaboration régionale sur la conception et la mise en œuvre d’enquêtes par entretien dans six pays de l’aire de répartition de Sousa teuszii
Certains des partenaires du projet qui mettront en œuvre l’enquête par questionnaire standardisé dans six pays de l’aire de répartition de Sousa teuszii : Rangée du haut, de gauche à droite : Aristide Takoukam Kamla et Cedrick Fogwan (Organisation africaine pour la conservation des mammifères marins, Cameroun – qui accueillera le projet) ; Yandeh Sallah-Mohammed (Gambia Marine and Environmental Conservation Initiative, Gambie), Lucy Keith-Diagne et Diana Seck (African Aquatic Conservation Fund, Sénégal) ; Ciapha Abule (Save My Future Foundation (SAMFU), Liberia). Rangée du milieu, de gauche à droite : Tim Collins (Wildlife Conservation Society), Nathalie Mianseko (RenaturaCongo) ; Judicael Regis Kema Kema (Agence nationale des parcs du Gabon) ; Kassa Hermenegilde et Akendengue Aken Igor (Aquatic Species ONG, Gabon). Rangée du bas, de gauche à droite : Ellen Hines (San Francisco State University) ; Gianna Minton (Megaptera Marine Conservation – CCAHD part-time Coordinator) ; Rima Jabado (Elasmo Project) ; Samuel Turvey (Institut de zoologie ZSL) ; Gill Braulik (Université St. Andrews).
En 2022, une coalition de partenaires du CCAHD commencera à travailler sur un projet financé par la Society for Marine Mammalogy (SMM) intitulé » Harnessing local ecological knowledge to fill data gaps and support conservation of the Critically Endangered Atlantic humpback dolphin « . Ce projet est l’un des premiers à être financé dans le cadre du nouveau fonds de conservation du SMM. Ce projet maximise le potentiel de la collaboration au sein du CCAHD en jumelant l’expertise internationale en matière d’études basées sur des entrevues pour documenter les connaissances écologiques locales (LEK) avec des scientifiques en développement dans six pays de l’aire de répartition du dauphin à bosse de l’Atlantique en danger critique d’extinction (AHD). Les fonds seront utilisés pour soutenir des campagnes d’enquêtes par entretien au Congo, au Gabon, au Cameroun, au Liberia, en Gambie et au Sénégal. Des scientifiques internationaux ayant publié des rapports sur les techniques d’enquête par entretien pour élucider la distribution, le statut de conservation et les menaces pesant sur les mammifères marins, travailleront avec des scientifiques locaux pour concevoir un modèle de questionnaire standard qui pourra être testé, adapté et mis en œuvre auprès de pêcheurs et d’autres parties prenantes marines et côtières dans toute l’aire de répartition de l’espèce. Les scientifiques internationaux fourniront également une formation aux techniques d’entretien et un soutien pour l’analyse des données, tandis que les scientifiques des pays de l’aire de répartition seront responsables de la mise en œuvre des entretiens, de l’analyse collaborative des résultats et de l’application des résultats pour concevoir des mesures de conservation efficaces dans leurs pays. Le projet représente un moyen relativement peu coûteux de collecter des données sur l’espèce sur une vaste étendue géographique, et a le potentiel d’améliorer considérablement notre compréhension sur le Dauphin à Bosse et notre capacité à prévenir tout nouveau déclin.
Le projet s’appuiera sur des entretiens et des enquêtes sur les sites de débarquement de poissons réalisés précédemment dans la région, qui mettent en évidence la menace des prises accessoires dans les pêcheries côtières à petite échelle ainsi que certaines chasses directes en cours (voir, par exemple, Moore et al. 2010, Van Waerebeek et al. 2017). Nous espérons que le questionnaire, le protocole d’entretien et les méthodes développées pour ce projet pourront être réutilisés dans d’autres pays de l’aire de répartition de l’AHD, comme par exemple celui qui aura lieu en parallèle en Guinée.
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