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Nouvelle publication sur la collaboration à l’échelle de l’aire de répartition pour la conservation du dauphin à bosse de l’Atlantique (Sousa teuszii)

Nouvelle publication sur la collaboration à l’échelle de l’aire de répartition pour la conservation du dauphin à bosse de l’Atlantique (Sousa teuszii)

Une équipe internationale prend des photos de dauphins à bosse de l’Atlantique dans le Delta Saloum, au Sénégal. Photo reproduite avec l’aimable autorisation de Lucy Keith-Diagne, AACF.

Un nouvel article intitulé « Range-Wide Conservation Efforts for the Critically Endangered Atlantic Humpback Dolphin (Sousa teuszii) », publié dans un numéro spécial de la revue publié dans la revue internationale à comité de lecture Diversity, met en lumière les efforts de collaboration entrepris aux niveaux national, régional et international pour améliorer la conservation des dauphins à bosse de l’Atlantique, une espèce en danger critique d’extinction.  L’article replace ces efforts dans le contexte du cycle de conservation « Évaluer-Planifier-Agir » de la Commission de la sauvegarde des espèces de l’UICN, en mesurant les progrès accomplis et en révélant les domaines dans lesquels il faut poursuivre les efforts pour éviter que l’espèce ne suive le même chemin vers le déclin et l’extinction que le dauphin du fleuve Yangtze (Lipotes vexillifer) (Baiji) et le vaquita (Phocoena sinus).

L’article a été publié en accès libre et peut être téléchargé (gratuitement) à l’adresse suivante : https://www.mdpi.com/1424-2818/14/9/716.

Bien que pour des raisons pratiques, le nombre d’auteurs soit limité, le document reflète les contributions de l’ensemble du consortium CCAHD, qui sont reconnues dans les remerciements.  Les frais de publication ont également été très généreusement pris en charge par l’aquarium de Seattle.

Le résumé de l’article est copié ci-dessous :

Résumé

Le dauphin à bosse de l’Atlantique (Sousa teuszii) est une espèce de cétacés en danger critique d’extinction, endémique des eaux côtières Atlantique de l’Afrique. Sa préférence pour les habitats côtiers peu profonds le rend vulnérable aux captures accidentelles (prises accessoires) par des engins de pêche non sélectifs ainsi qu’à la dégradation de son habitat par toutes les formes de développement côtier. Bien que les recherches passées et en cours aient permis de faire la lumière sur la répartition et l’état de conservation de l’espèce dans quelques endroits, elle est encore mal connue dans la plupart des 19 pays situés dans son aire de répartition longue de 7 000 km. À partir de 2020, la collaboration internationale et régionale visant à accroître la sensibilisation et à promouvoir les mesures de conservation s’est intensifiée. Ces efforts, qui n’en sont qu’à leurs débuts, illustrent le cycle de conservation « Évaluer-Planifier-Agir » de la Commission de la sauvegarde des espèces de l’UICN. Bien que des progrès concrets en matière de conservation n’aient pas encore été réalisés, des efforts sont faits pour combler les lacunes en matière de connaissances et pour élargir et motiver le réseau de parties prenantes internationales, régionales, nationales et locales qui sont activement engagées dans des actions de conservation marine et côtière à de multiples niveaux. Les auteurs évaluent les forces et les faiblesses des approches actuelles et identifient les éléments qui pourraient être utiles pour d’autres espèces dont l’aire de répartition s’étend sur plusieurs pays et dont les ressources et les capacités d’action en matière de conservation sont limitées.